Quatre filles, un jean, un forum !
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 [Spoilers] TRADUCTION chap 1 et 2 en entier !

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Laura
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MessageSujet: [Spoilers] TRADUCTION chap 1 et 2 en entier !   [Spoilers] TRADUCTION chap 1 et 2 en entier ! EmptyDim 4 Fév - 18:21

Voilà, Luzia a déjà fait un résumé de ce qui se trouvait sur ce site, mais comme je l'avais traduit, j'en profite pour le mettre ici!
Y a des phrases assez bizarres parfois, mais je ne savais pas faire mieux Embarassed

Chapitre 1.

La salle Gilda était la même. Elle l'a toujours été. Et quel soulagement lorsque Lena la trouva comme dans ses souvenirs. C'est une bonne chose de pouvoir compter sur la vanité humaine et l'avant marche ds manies de formes physiques qui exigent des paillassons et des miroirs.

Mais tout n'était plus pareil. Certaines choses ont changé, certaines choses manquaient.
Carmen, par exemple, manquait.

"Je ne peux pas vraiment voir comment nous pouvons faire ça sans Carmen," dit Tibby. Comme la coutume le voulait, elle a apporté sa caméra vidéo pour la postérité, mais elle ne l'a pas allumée. Personne n'était tout à fait sûr à propos de quand la postérité commencé, ou si ça avait déjà peut-être commencé.

"Peut-être que nous ne devrions pas essayer," dit Bee. "Peut-être que nous devrions attendre jusqu'à ce que nous puissions être ensemble."

Lena a apporté les bougies, mais elle ne les a pas allumées. Tibby a apporté l'horrible musique cérémoniale d'aérobic des années 80, mais elle ne l'a pas mise en route. Bee a courageusement installé les bols de "Gummi Worms" et de "Cheetos", mais personne ne les a mangés. "Quand est-ce que ça aura lieu?," demanda Tibby. "Sérieusement, je pense que nous avons essayé de nous réunir depuis septembre dernier et je ne pense pas que ça s'est produit une fois."
"Que pensez-vous de Thanksgiving?," demanda Lena.

"Vous rappelez-vous que j'ai dû aller à Cincinnati pour le centième anniversaire de Felicia, mon arrière grand-mère?," dit Tibby.
"Oh ouais, et elle a eu une attaque cérébrale," dit Bee.
"C'était après la fête."
"Et Carmen est allée en Floride à Noël," dit Lena. "Et vous deux êtiez à New York pour le nouvel an."

"Bien, et que dirirez-vous d'ici deux week-ends? Carmen sera de retour d'ici là, n'est-ce pas?"

"Ouais, mais l'école commence le 20 juin pour moi." Lena serra ses mains autour de ses genoux, ses grands pieds nus sur le plancher collant de pin. "Je ne peux pas manquer le premier jour de pose ou je finirai dans un coin à regarder fixement la rotule d'un modèle pendant un mois."

"D'accord, donc le 4 juillet," dit raisonnablement Tibby. "Personne n'a école ou quelque chose ce vendredi là. Nous pourrions revenir ici pour un long week-end?"

Bee défit sa chaussure. "Je prends l'avions pour Istanbul le 24 juin."

"Si tôt? Tu ne peux pas partir plus tard?" demanda Tibby.

Bridget baissa la tête avec regret. "Le programme nous a toutes mises sur ce charter. Autrement, c'est 1000 mâles supplémentaires et tu dois trouver ton propre chemin sur le site d'archéologie."

"Comment Carmen pourrait manquer ça?" demanda Tibby.

Lena savait ce qu'elle voulait dire. Ca ne convenait à aucune d'entre elles de manquer ce rituel, mais surtout pas à Carmen, pour qui ça avait beaucoup d'importance.

Bee regarda tout autour d'elle. "Manquez quoi?" demanda-t-elle, pas tellement en provocant comme conciliant. "Ce n'est pas vraiment le lancement, n'est-ce pas?" Elle a fait des gestes au pantalon, plié avec obéissance au milieu de leur triangle. "Je veux dire, pas officiellement. Nous l'avons porté tout au long de l'année scolaire. Ce n'est pas comme les autres étés quand c'était un énorme engagement et tout ça."

Lena n'étais pas sûre si elle se sentait réconfortée ou hostile par ce rapport.
"Peut-être que c'est vrai," dit Tibby. "Peut-être que nous n'avons pas besoin de lancement cet été.
"Nous devrions au moins trouver cette nuit l'ordre que nous attribuerons au Pantalon," dit Lena. "Carmen devra simplement vivre avec lui."

"Pourquoi ne garderions-nous pas le même ordre que nous avons eu jusqu'à présent?" suggéra Bridget en redressant ses jambes devant elle. "Il n'y a pas de raison pour changer ça juste parce que c'est l'été."

Lena mordit la peau tout autour de l'ongle de son pouce et considéra la vérité pratique de ceci.
L'été avait l'habitude d'être différent. C'était le moment où elle quittaient la maison, se disaient au revoir, et vivaient leur vie séparément durant dix longues semaines, et elles comptaient sur le Pantalon pour les garder ensemble jusqu'à ce qu'elles soient réunies. Maintenant, l'été était pareil. Etre séparées n'était pas l'exception, reconnu Lena, c'était la règle.

Quand serons-nous encore une fois toutes à la maison? C'est ce qu'elle voulait savoir.

Mais quand elle pensait à ça de façon logique, elle savait: ce n'était pas juste la réponse qui avait changé, c'était la question. Qu'est-ce qui n'était plus à la maison? Qu'est-ce qui comptait comme statut quo? La maison était un moment, et ce moment avait passé.

Personne ne mangeaint les "Gummi Worms". Lena sentit qu'elle devait en manger un ou crier.
"Nous garderons donc le même ordre," répeta-t-elle faiblement. "Je pense que c'est moi qui aurai le Pantalon après."
"Je l'ai noté," dit Tibby.
"D'accord."
"Bien."
Lena jetta un coup d'oeil à sa montre. "On devrait y aller, non?"
"J'imagine," dit Tibby.
"Vous ne voulez pas qu'on s'arrête au "Tastee Restaurant" en chemin?" demanda Bridget.
"Ouais," dit Tibby, en rassemblant les objets du rituel qui n'avait pas vraiment eu lieu.
"Peut-être que nous pourrions regarder un film après. Je ne pourrai pas faire face à mes parents cette nuit."
"A quelle heure partez-vous demain les filles?" demanda Bee.

"Je pense que notre train est à dix heures," dit Tibby. Lena et Tibby prenaient le train ensemble: Tibby partirait à New York pour commencer un film et son travail "Movieworld" dans une école, et Lena se dirigeait jusqu'à la providence pour changer de chambres de dortoir pour cet été. Bee resterait quelques jours à la maison avant de partir pour la Turquie. Lena réalisa qu'elle ne voulait pas encore du tout rentrer à la maison. Elle alla chercher le Pantalon et le berça un instant. Elle avait un sentiment qu'elle ne pouvait pas vraiment expliquer. Mais il y en avait un qu'elle connaissait qui n'avait aucun rapport avec le Pantalon avant. Elle sentit la gratitude, l'admiration, la confiance. Ce qu'elle ressentait maintenant contenait encore tout ça, mais cette nuit, c'était un mélange avec un petit goût de désespoir.

Si nous ne l'avions pas, je ne sais pas ce que nous serions. Elle se retrouva à penser, lorsque Bee ferma la porte de la salle Gilda derrière elles et elles descendirent lentement les escaliers sombres.


Dernière édition par le Dim 4 Fév - 21:24, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Spoilers] TRADUCTION chap 1 et 2 en entier !   [Spoilers] TRADUCTION chap 1 et 2 en entier ! EmptyDim 4 Fév - 18:22

Chapitre 2.

"Carmen, c'est magnifique. Je ne peux pas t'attendre pour voir ça."

Carmen fit un signe de la tête vers le combiné. Sa mère semblait si heureuse que Carmen l'était aussi. Comment ne pourrait-elle pas être heureuse?

"Quand crois-tu que tu que tu emménageras?" demanda-t-elle en essayant de garder une voix normale.
"Bien, nous avons besoin de faire quelques travaux. Plâtrer, peindre, finir le sol. Il y a aussi la plomberie et l'électricité à régler. Si tout va bien, nous pourrons faire la majeure partie avant d'emménager. J'espère que ce serait fait pour le mois d'août."
"Wow. C'est bientôt."

"Nena, il y a 5 chambres. Ce n'est vivable? Il y a une belle arrière-cour pour où Ryan pourra courir."

Carmen pensa à son petit frère. Il devait à peine savoir marcher. Alors le laisser courir... Il grandissait avec une vie différente que celle que Carmen avait eue.
"Donc, plus d'appartement, hein?"

"Non. C'était un chouette lieu pour nous deux, mais n'avons-nous jamais eu envie d'une maison?
N'est-ce pas ce que tu as toujours dit vouloir avoir?"

Elle avait aussi voulu un frère pour que sa mère ne soit pas toute seule. Ca n'a pas toujours été facile d'avoir ce que l'on voulait.

"Je vais ranger ma chambre," dit Carmen.

"Tu auras une plus grande chambre dans notre nouvelle maison," rajouta précipitemment sa mère.
Oui, elle le voulait. Mais n'était-ce pas un peu trop tard pour avoir un jardin et une plus grande chambre? C'était trop tard pour refaire son enfance. Elle avait eu celle qu'elle voulait, et elle avait eu lieu dans sa petite chambre dans leur appartement. C'était triste et étrange de la perdre et de pouvoir la remplacer si tard.

Où celà l'a-t-elle laissée? Sans sa vieille vie et sans qu'une nouvelle se présente à elle. Entre, flottant, nulle part. Cela semblait approprié, d'une certaine manière.
"Lena est passée hier pour dire bonjour et voir Ryan. Elle lui a apporté un frisbee," mentionna sa mère avec quelque peu nostalgique. "J'aimerais que tu sois à la maison."
"Ouais, mais j'ai toutes ces choses à faire ici."

"Je sais, nena."
Après qu'elle ait raccroché avec sa mère, le téléphone sonna à nouveau.
"Carmen, où es-tu?"

Julia Wyman avait l'air agacé. Carmen jeta un coup d'oeil à l'horloge derrière elle.
"Nous sommes censés faire un essai sur scène... maintenant!"

"J'arrive," dit Carmen en enfilant ses chaussettes et en maintenant le téléphone avec son épaule. "Je serai là."

Elle se précipita hors de son dortoir et alla au théatre. Le long du chemin, elle se souvint que ses cheveux étaient sâles et qu'elle avait l'intention de changer de pantalon parce que celui qu'elle portait la rend particulièrement grosse. Mais était-ce vraiment un problème? Personne ne la regarderait.

Julia l'attendait dans les coulisses. "Peux-tu m'aider avec ça?" Pour son rôle dans la pièce, Julia portait une longue jupe dorée, mais la taille était trop grande pour elle.
Carmen se pliait en quatre pour mettre les épingles à sûreté. "Comment c'est?" demanda-t-elle en épinglant la ceinture à l'arrière.

"Mieux. Merci. De quoi j'ai l'air?"
Julia était bien dedans. Julia était bien dans la majorité des choses, et elle n'avait pas besoin de Carmen pour qu'on le lui dise. Mais Carmen le lui disait quand même. D'une certaine manière, c'était le travail de Julia d'être bien. Et c'était le travail de Carmen de l'apprécié pour ça.
"Je crois que Roland t'attend sur scène."

Carmen s'avança sur la scène, mais Roland ne l'attendait apparemment pas. Il n'a en aucun façon réagi lorsqu'il l'a vue. Ces derniers jours, elle avait l'impression que sa présence avait le même effet que celle d'un fantôme - personne ne la remarquait, mais l'air devenait soudainement froid.
Carmen se regarda et essaya de se rendre mince. Elle n'était pas censée être sur scène quand les lumières s'allumèrent. "Vous avez besoin de quelque chose?" demanda-t-elle à Roland.
"Oh, ouais." Il essaya de se souvenir. "Tu peux fixer le rideau dans le salon? Il tombe."

"Bien sûr," dit elle précipitemment, en se demandant si elle devait se sentir coupable. Etait-elle la seule qui devrait l'ouvrir?

Elle positionna l'échelle, monta trois échelons et braqua l'agrafeuse sur le mur contreplaqué. Construire un bâtiment était étrange étant donné que ça avait toujours été une impression, que ça a été fait pour être vu à partir d'angles particuliers et non pour être conservé. Ca a existé dans l'espace et le temps pas en temps que chose, mais en temps que tour.
Elle aimait le son de l'agrafe griffant le mur. C'est une des choses qu'elle avait apprise au collège: comment faire fonctionner une agrafeuse. Son père avait payé pour qu'elle apprenne ça.

Elle a aussi appris une autre matière. Comment gagner dix-sept livres en mangeant de la nourriture et du chocolat de la cafétaria la nuit quand tu te sens seul. Comment être invisible aux yeux des types. Comment ne pas se réveiller avant neuf heures en classe de psychologie. Comment porter des pulls molletonnés presque chaque jour parce que tu te sens mal à l'aise dans ton corps. Comment échapper aux personnes que tu aimes le plus au monde. Comment être invisible aux yeux de tous, y comrpis soi-même.

C'était une chance pour elle d'avoir rencontré Julia. Carmen était très chanceuse, elle le savait. Parce que Julia était une des personnes les plus évidentes du campus.
Sans Julia au campus du collège Williams, Carmen a pensé qu'elle pourrait tout à fait disparaître.

--------

C'était différent d'être une fille avec une petit ami. Bridget méditait la dessus pendant qu'elle marchait le long de la rue d'Edgemere sur le chemin de la maison de Lena jusqu'à la sienne. Elle avait commencé a médité quelque temps auparavant, quand un gars qu'elle connaissait vaguement du lycée s'est penché hors de sa voiture, hurla, "Hey, splendide créature!" et lui souffla une baiser. Dans le passé, elle lui aurait crié quelque chose. Elle lui aurait soufflé un baiser en retour. Elle l'aurait accusé du doigt, selon son humeur. Mais d'une certaine façon, tout lui semblait différent maintenant qu'elle avait un petit ami. Elle avait presque passé une année à s'y habituer. C'était particulièrement complexe quand vous ne voyez ce petit ami seulement un jour ou deux par mois, quand il vient à l'école à New York et quand vous allez en Providence, Rhode Island. Votre statut était plus théorique. Pour chaque type qui a crié de la fenêtre de sa voiture, pour chaque type que vous croiser sur le chemin de l'école de la Psychologie D'Étudiant de première année qui sort et vérifie si vous n'êtes pas là, et vous pensez que ce qu'il ne réalise pas, c'est que vous avez un petit ami.

A chaque fois qu'elle voyait le magnifique visage d'Eric, à chaque fois qu'il apparaissait à la porte de la chambre de son dortoir ou qu'il vient à sa rencontreau porte de l'Autorité à New York, tout ça revenait. La façon dont il l'embrasse.La façon dont il portait son pantalon. La façon dont il veillait sur elle la nuit jusqu'à sont mi-mandat espagnol. Mais c'est devenu théorique quand Eric lui a parlé de Mexico. Il avait obtenu un travail en tant que sous-directeur dans leur vieux camp dans Baja.

"Je pars le jour juste après la fin des classes," lui dit-il en au téléphone, en avril.
Il n'y avait aucune incertitude dans sa voix, aucune question ou pause prolongée. Il n'y avait rien pour elle.

Elle serra fort sa main autour du téléphone, mais elle n'avait pas envie de trahir ses sentiments chaotiques. Elle n'aimait pas être abandonnée. "Quand reviens-tu?" demanda-t-elle.

"Fin septembre. Je vais rester un mois à Mulegé avec mes grands-parents. Ma grand-mère a déjà commencé à cuisiner." Son rire était léger et doux. Il a agi comme si elle était heureuse pour lui, comme il l'était. Il ne comprenait pas son obscurité.

Parfois vous êtes obsédé par le téléphone et vous sentez votre coeur meurtri. Ca vous blesse maintenant, et ça pourrait vous blesser encore plus avec le temps. La conversation laissait à désirer et vous ne pouvez pas la supporter plus longtemps. Bridget voulait jeter le téléphone - et elle-même - contre le mur.

D'une certaine façon, elle avait présumé que ses plans d'été avec Eric se dérouleraient dans des directions différentes. Elle pensait qu'avoir un petit ami signifiait qu'on devait plannifier son futur avec harmonie. Etait-ce si facile pour lui de la laisser ou était-ce différent?

Elle alla courir un long moment et s'interrogea. C'était comme s'ils étaient marriés, ou quelque chose comme ça. Elle ne devrait pas se sentir mal à cause de ça. Elle savait que c'était personnel. Son travail de sous-directeur était une aubaine pour lui - ça paie bien et le rapproche de sa famille lointaine. Elle ne se sentait pas exactement mal, mais quelques jours après qu'elle se soit interrogée, elle possédait cette forte énergie. Il ne se sentait pas comme traînée en manquant de lui. Si elle n'avait pas été prise par surprise, prise par une pénible supposition, elle ne se serait probablement pas tout à fait engagée dans les fouilles archéologiques en Turquie si rapidement.

Eric ne demandait pas qu'elle s'assoit à ne rien faire en l'attendant. Elle n'aurait pas pu le faire. Comment pourrait-elle avancer avec un petit ami qui a plannifié d'être loin de mai à fin septembre? Comment pourraient-ils avancer en tant que couple? Elle n'était pas ce genre de personne théorique.

C'est après la conversation qu'elle a eue avec lui à propos de Mexico qu'elle a vraiment commencé à se questionner là dessus. Après qu'elle ait vu que c'était pareil pour chaque gars qu'elle rencontrait sur le chemin de l'école, elle eut le sentiment que son statut de petite copine était quelque chose qu'elle devait s'exiger plutôt que quelque chose qu'elle avait consacré avec passion.
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MessageSujet: Re: [Spoilers] TRADUCTION chap 1 et 2 en entier !   [Spoilers] TRADUCTION chap 1 et 2 en entier ! EmptyDim 4 Fév - 18:22

Tibby jeta de temps en temps un coup d'oeil sur son registre. Il lui restait 4 minutes de travail et au moins 12 personnes en ligne.

Elle parcourait une pile de six films pour une fille prépubescente qui portait l'ombre argentée scintillante d'un oeil et un regarde trop serré et étranglé. Les yeux de la fille s'enflaient-ils ou est-ce Tibby qui l'imaginait?

"Vous allez regarder toutes ces choses?" demanda Tibby d'un air absent. C'était vendredi. Les frais en retard ont donné un coup de pied lundi. Le chewing-gum de la fille sentait fort la pastèque synthétisée. Comme la fille l'avait avalé, Tibby pensa aux pélicans des pêcheurs avec les anneaux autour de leurs cous, donc ils ne pouvaient pas avaler leur fermoir.

"Parce que je suis fatiguée. Il y en aura sept d'entre nous. Je veux dire, si Callie peut venir. Et si elle ne peut pas, je ne pourrai pas avoir celui-là. Parce que tous les autres le déteste."

Etions-nous comme ça? se demanda Tibby lorsque la fille commença à décrire chacune de conditions spécifiques du film de ses amis.

Maintenant, son travail serait fini dans 2 minutes. Tibby se maudit elle-même d'avoir commencé la conversation tout de suite. Elle oubliait toujours la prise 22 de la réponse à la question. Les gens avaient tendance à répondre.

Elle avait encore onze clients à servir avant de pouvoir vraiment fermer son registre, et elle n'était pas plus payée. "C'est fermé," dit-elle au naissant numéro 12 avant qu'il n'ait pu faire quoi que ce soit dans la file.

La personne suivante était un jeune homme imbécile avec un coupe-vent sur son manteau. Quand il s'est ouvert, Tibby a pu voir que son nom était Carl. Elle voulu lui dire que son film était prêt, mais la fin ne vallait rien et la conséquence était une insulte pour le cerveau. Mais elle garda ce commentaire pour elle et ne dit rien. Sa règle serait d'aller toujours en avant. Elle pourrait aussi bien admettre qu'elle aimait plus parler qu'écouter.

Elle ferma, dit au revoir, et se promena le long de Broadway avant de tourner dans Bleecker Street et de se diriger vers l'entrée de son dortoir. L'inconvénient de son travail était que ça payait à peine son salaire. L'avantage de son travail était que ce soit à trois immeubles de chez elle.

L'entrée de son dortoir était cool et vide, mais pas pour le garde de sécurité qui restait à son bureau. Tout était différent maintenant que c'était l'été. Il n'y avait plus de marmonements d'étudiants, plus de bruits d'anneaux de clés. Il y a un mois, le grand tableau d'affichage avait été chargé de vingt grosses remarques. Maintenant c'était totalement dégagé.

Pendant l'année scolaire, prendre l'ascenseur était socialement éprouvant. Trop de temps pour regarder fixement, évaluer et juger. Dans l'espace normalement serré, elle sentait le besoin d'être quelque chose pour chacun de ses camarades, même ceux dont elle ne connaissait pas les noms. Maintenant, avec ce vide, elle s'est sentie fusionner dans faux mur en bois de grain.

Cette nuit, le hall serait vide. Le programme d'été ne commencera pas avant le 4 juillet. Et même alors qu'il y aurait juste du nouveau, des personnes provisoires, pas ses amis, et pas l'aimable personne dont on s'inquiète dans l'ascenseur. Il devraient être de retour vers le milieu du mois d'août.

L'université était un chose étrange. On se sentait comme si nous étions supposés trouver le sens de notre vie là bas. Chaque personne que l'on voyait, on pensait, Veut-on signifier quelque chose pour moi? Veut-on apparaître dans la vie des autres? Elle s'est fait quelques amis à son étage et dans sa classe de films, mais la plupart des gens qu'elle voyait ne voulaient plus rien signifier. Comme l'équipe de natation féminine qui ont décoré leurs visages avec de la peinture pourpre pour démontrer l'esprit d'école, ou le type avec les cheveux faciaux brouillés qui a porté le t-shirt de Warhammer.

Mais d'autre part, sonné dans la voix elle est venue à penser comme le Méta-Tibby (son art de l'auto-portrait-DROIT, jamais hâté ou irréfléchi), qui aurait deviné que le 7 juillet, Brian deviendrait important?

Quatre ans avaient passé depuis la première fois où elle avait rencontré Brian, mais elle avait encore ce tintement abdominal profond quand elle pensait être près de lui. Neuf mois avaient passé depuis qu'ils... qu'ils quoi? Elle détestait ce terme. Neuf moi avaient passé depuis qu'ils avaient nagé en sous-vêtements des heures dans la piscine publique, qu'ils s'étaient passionément embrassé, qu'ils s'étaient serré jusqu'à ce que leurs mains et leurs orteils soient collés et que leurs lèvres aient viré au bleu.

Ils n'avaient pas encore eu de relation sexuelle. Pas officiellement, malgré les réclamations de Brian. Mais depuis cette nuit d'août, c'est comme si son corp appartenait à Brian, et le sien à elle. Depuis cette nuit dans la piscine, l'amour qu'ils se portaient était différent. Avant ça, chacun avait son propre espace. Après ça, ils occupaient ce même espace ensemble. Avant cette nuit où il a frôlé sa cheville à la sienne sous la table de dîner, elle a rougissait et suait à travers sa chemise. Après cette nuit, ils ont continué à se toucher. Ils lisaient ensemble sur le lit à deux places avec chaque partie de leur corps recouvertes, en se concentrant sur leurs livres.

Cette nuit, cet endroit était calme. À un certain niveau elle s'est ennuyée de Bernie, qui a fait son opéra de neuf à dix, et Deirdre, qui a fait cuire la nourriture dans la cuisine. Mais c'était reposant d'être seul. Elle pouvait écrire des e-mails à ses amis et raser ses aisselles et ses jambes avant que Brian ne vienne demain. Peut-être qu'elle commanderait la garniture thaïe du coin. Elle le prendrait ainsi comme ça elle ne devrait pas gérer la livraison. Elle détestait être à cours de sous, mais elle ne pourrait pas dépenser cinq dollars de plus. Elle mit la clé dans la serrure. La serrure était si imprécise qu'elle suspectait que n'importe quelle clé pourrait l'ouvrir. Peut-être n'importe quelle clé dans le monde. Ce n'était pas une petite serrure pratique.

Elle ouvrit la porte et sentit de nouveau l'appréciation familière de sa simplicité. Qui s'inquiétait de savoir s'il y avait sept ou neufs pieds? Qui s'inquiétait de savoir si cela semblait plus être une salle de vêtements plutôt qu'une salle réelle. C'était à elle. À la différence d'à la maison, ses choses restaient sur le chemin qu'elle avait quitté.

Son regard s'est d'abord déposé sur la lumière palpitante du bouton d'allumage de son ordinateur. Deuxième, il alla se déposer sur le feu vert régulier de la batterie de son appareil photo, complètement chargée. Troisièment, il alla se déposer sur la lueur vacillante de l'éclat du globe oculaire d'un grand brun de dix-neuf ans assis sur son lit.

C'était le pétrin. Estomac, jambes, nervures, cerveau. C'était du broyage de coeur.

"Brian!"
"Hey," dit-il sourdemment. Elle pouvait dire qu'il essayait de ne pas l'effrayer.
Elle laissa tomber son sac et se dirigea vers lui, qui replia immédiatement ses membres désireux.
"Je pensais que tu viendrais demain."

"Je ne peux pas attendre cinq jours," dit-il, son visage serré contre ses oreilles.

C'était tellement bon de le sentir près d'elle. Elle aimait ce sentiment. Elle ne pourrait jamais s'en lasser. C'était trop bon. Injustement bon. Elle ne pourrait pas déloger ces choses impartiales de sa vision du monde. On paie pour ce qu'on a. En termes de bonheur, ceci s'est toujours senti comme une fête de dépense.

La plupart des gars disent qu'ils vous appellent le lendemain et ils vous appellent le samedi suivant ou pas du tout.La plupart des gars disent qu'il seront là à huit heures et se pointent à neuf heures quinze. Ils vous maintennent sans confort, en voulant et en espèrant, et sont gênés des moments que vous passez de cette manière. Ce n'était pas Brian. Brian promet qu'il vient le samedi et, à la place, vient le vendredi.

"Maintenant je suis heureux," dit-il près de son cou.
Elle regarda vers le bas côté de son visage, vers son avant-bras viril. Il était si beau, et encore, c'était peu dire. La manière dont il la regardait ne voulait pas dire qu'il voulait faire l'amour, mais était-ce faux de le remarquer?

Il la retourna sur le lit. Elle souleva ses chaussures avec ses orteils. Il enleva sa chemise et étendit sa tête sur son ventre nu, ses bras autour de ses hanches, ses genoux pliés au mur. Si cette chambre était petite pour elle, il pouvait à peine contenir Brian quand il s'est étendu. Il pouvait s'aider en donnant un coup de pied dans le mur de temps en temps. Ce soir, elle était heureuse de ne pas devoir avoir de la culpabilité vis-à-vis du type de la 11-C.

Il y avait des choses qui ressemblaient au miracle, celle-ci en était une. C'était leur propre chambre. Ils ne devaient pas se cacher, pas mentir, pas partir. Il n'y avait pas de parents à qui ils devaient tout expliquer. Il n'y avait pas de couvre-feu.

Le temps passait. Ils mangeraient quand ils le voudraient - ou du moins, ce qu'il y aurait à manger. Plus tard, ils s'endormirent, sa main sur son sein ou la vallée de sa taille, et se réveillèrent ensemble à chaque fois qu'ils le voulaient. C'était si bon. Trop bon. Comment donc pourrait-elle se permettre ceci?

"Je t'aime," murmura-t-il, ses mains se baladant vers sa chemise. Il n'a pas traîné pour ce moment, ce vide momentaé où elle était censée répondre en nature. Ses mains étaient déjà en dessous de ses épaules, il se détendit pour lui donner un vrai baiser. Il n'a pas eu besoin de lui dire pour le recevoir en retour.

Elle avait l'habitude de croire - pas d'essayer de croire, vraiment- qu'on aime quelqu'un dans un genre de danse du miroir. On aime dans l'exacte réponse de savoir combien il serait capable sacrifier pour nous aimer.

Brian n'était pas comme ça. Il fait de son amour pour elle un amour ouvert, et sans appeler ça un amour réciproque. C'était quelque chose qui l'intimidait, mais ça le rendait distant, comme s'il parlait Mandarin ou pourrait tremper une balle de basket.

Elle plongea sa main sous son t-shirt, sentant son dos chaud, et ses os d'ange.
"Je t'aime," dit-elle. Il n'avait pas eu besoin de le lui demander, elle l'avait fait d'elle-même.
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MessageSujet: Re: [Spoilers] TRADUCTION chap 1 et 2 en entier !   [Spoilers] TRADUCTION chap 1 et 2 en entier ! EmptyDim 4 Fév - 22:28

Oké ! c'est cool merci de ton travail !
C'est donc l'integralité de la traduction du début du livre (vous avez pu lire le début de la traduction aisi qu'un résumé des evenements sur le site http://toutsurlecbs.ifrance.com/ete4-prologue.htm ici.
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